La hotte de plan de cuisson révolutionne la cuisine

Si votre cuisine a une disposition classique avec un plan de travail accolé au mur et des meubles hauts, il est facile d’intégrer un groupe filtrant logé dans les meubles ; de même, si vous disposez d’une vaste cuisine avec un îlot de cuisson central, une hotte suspendue, technique ou design, sera appropriée. 

Mais si vous avez une cuisine ouverte sur un séjour, ou une table de cuisson devant une fenêtre ou en sous-pente, quelles solutions s’offrent à vous ?

La hotte de plafond

Pour installer ce type de hotte, il faut nécessairement une importante hauteur brute sous plafond, ce qui représente une contrainte forte. Parce que les vapeurs montent avec un angle de 10% à 15% vers l’extérieur, une hotte placée dans un faux-plafond de 2,5 m de haut (soit à 1,60 m au-dessus de la plaque) devrait faire 160 x 130 cm pour absorber correctement les fumées d’une plaque de
cuisson classique de 80 x 50 cm.

Sauf fabrication spéciale, aucune hotte de cette dimension n’existe sur le marché. La seule solution consiste à créer un grand décaissé dans le plafond, équipé en son centre d’une hotte de taille standard, une forme de retour aux hottes maçonnées de nos grands-parents.

Pour avoir ignoré ces contraintes, la plupart des projets s’appuyant sur le concept de hotte de plafond ont connu un échec fonctionnel cinglant. Et sauf conception extrêmement soignée, il s’agira souvent d’une fausse bonne idée. 

La hotte télescopique de plan 

Ces hottes dont l’apparition date d’il y a une vingtaine d’années sont toujours au catalogue de la plupart des fabricants.

Avantage : une hotte qui disparaît dans le plan de travail ou l’îlot quand on ne s’en sert pas.

Contraintes : disposer d’un espace important à « sacrifier » derrière la plaque de cuisson, ce qui, dans les faits, la réserve à une utilisation en îlot. Et comme on ne nettoie pas toujours sa hotte après utilisation,
la hotte télescopique finit par « stocker » des graisses sous le plan de travail et ce au détriment du fonctionnement d’un mécanisme relativement complexe, donc fragile. 

La hotte de plan de cuisson 

Ce système de hotte créé par aspiration un flux d’air « descendant ». Les vapeurs sont aspirées à même la poêle ou la casserole depuis la table de cuisson. Cette solution peut paraître « contre intuitive »,
car les vapeurs « montent ». Mais dès lors que la vitesse d’aspiration est suffisante (de l’ordre de 5m/seconde alors que la vitesse ascendante des vapeurs est de 1m/seconde), un flux descendant régulier s’établit, et la magie opère…

Autrefois appelé « aérateur » par Gaggenau, ce système a été fortement développé et amélioré par Bora.

Face au succès de ces nouveaux produits, d’autres grands acteurs comme Miele ou VZug ont lancé leurs gammes, avec des déclinaisons multiples.

Les avantages sont nombreux : la hotte disparaît vraiment de la vue, en marche comme à l’arrêt. Son fonctionnement, plus silencieux qu’une hotte classique, est d’une redoutable efficacité. De plus, l’entretien est simple : les bacs à graisse se nettoient à l’éponge et les filtres de petite taille passent facilement au lave-vaisselle.

Seuls inconvénients : pour bien loger le moteur de la hotte d’une part et conduire l’air purifié dans le socle de la cuisine ou au dehors d’autre part, il faut nécessairement disposer d’un plan de travail assez profond (70 cm plutôt que les 60 cm usuels) et accepter le sacrifice du tiroir haut sous la plaque de cuisson.

Quel que soit votre mode de vie, vos préférences ou les contraintes imposées par votre logement, il existe des solutions efficaces pour maîtriser les odeurs et les graisses de cuisine. Avec la hotte de plan de cuisson, le Carré des Oyats, en tant qu’Architecte d’intérieur, dispose d’une nouvelle corde à son arc pour concevoir des cuisines belles et fonctionnelles tout en garantissant une valeur d’usage de haut niveau.